Idée de base: raconter la journée d'une factotum de l'O5-02 "la jardinière".
ECRITURE
Nous sommes tous dans une salle blanche, avec une unique table rectangulaire noire au centre.
Nous savons tous pourquoi chacun d'entre nous est là. J'inspire, puis expire avant de me remémorer mon parcours jusqu'ici.
C'était lors d'un jour tout à fait normal, enfin, ce qui y ressemble le plus à la Fondation. Il est vrai que nos journées ne sont pas toujours monotones. Entre les expériences de certains, et les exercices d'alerte, nous n'avions pas souvent de journée calme, où je n'avais qu'à effectuer mes tâches journalières.
Je m'en rappelais très bien, j'étais dans mon bureau. À signer divers papier, classer des dossiers…
Une vie presque normale pour une secrétaire.
J'étais celle à qui on avait confié la tâche de distribuer les documents ne devant pas circuler sur le réseau interne à travers le site.
En y repensant, j'avais accès à toutes les zones du site. Que ce soient les zones scientifiques, administratives, ou même de confinement. Malgré cela, je n'ai jamais eu l'envie d'y accéder. Quand j'entendais ce que beaucoup racontaient, toute envie de découvrir ces zones partait.
Vers 17h45, le directeur du site me demanda d'aller chercher un boîtier se situant dans une réserve de l'aile B. Sans trop de réflexion, j'y suis partie, et… En y réfléchissant, je ne sais toujours pas si c'était une bonne chose ou pas. En allant dans la réserve, je tombai nez à nez avec un homme en blouse blanche. Il tenait dans ses mains un erlenmeyer, remplie d'un liquide bleu clair. Par accident, nous nous percutâmes et un peu de son liquide s'était renversé sur ma main. Il s'excusa et m'ordonna presque de le suivre. Voyant sa détresse, je l'avais suivie.
Quelques mètres plus loin, il m'avait invité à rentrer dans son bureau. Il m'expliqua alors que mon corps, aillant été mis en contact avec son.. Sérum, comme disait t'il, allait devenir beaucoup plus résistant que la norme.
Et se fût le cas, quelque jour plus tard, ce même chercheur effectua quelques tests sur moi.. Ma peau résistait à des coups de lames, de plusieurs épaisseurs. Arriver un moment, il eu la merveilleuse idée de vouloir tester la résistance à un tir d'arme à feu. N'aillant pas vraiment le choix, j'acceptai.
En effet, après cet accident, certaines personnes du pôle scientifique eurent une envie folle de me classer SCP et de me confiner pour m'étudier. Une étude de mon dossier avait montré que je pouvais continuer à exercé mes fonctions tant qu'une totale collaboration était entretenue entre moi, et le personnel voulant étudier mon corps.
Après plusieurs semaines à être sujet de test en plus de faire mon travail habituel, une conclusion fut faite : mon corps, ou plus précisément, ma peau, est devenu assez résistante pour bloquer tout types de lames, et certains tirs d'arme à feu. Les tests s'étaient stoppé quand une cartouche 5.56 mm nato de FAMAS à su me percer la jambe.
Les semaines passèrent, et ma vie reprit son cours normal. Pas pour longtemps malheureusement.