- Introduction(s)
- Le Chat Est Dans Le Berceau
- SCPokémon (à l'origine par Mazdouk-Snouka) (LIBRE, SERVEZ-VOUS) Pris par Gesiatari
- C'est toujours une idée horrible
"Oh, bonjour ! Ou bonsoir, ça dépend, le temps va si vite quand on travaille à la Fondation SCP. Je me nomme Frank Jacket et vous allez entrer dans le bazar qui me sert de bureau. Mon boulot ici est de recenser, collecter et archiver tout ce qui a trait aux Groupes d'Intérêt. Donc, si vous avez une information qui a trait à ça, il y a de fortes chances que ce sera vers moi qu'on vous redirigera.
Certains vous diront sûrement que je passe mon temps à colporter des conneries à propos de nos collègues anglophones que notre branche ne mérite pas d'entendre, que j'ai des passions bizarres et que j'ai déjà volé des dizaines de trucs à des membres du personnel pour des raisons tout à fait arbitraires. Ce à quoi je vous conseille de faire fi de leur venin. De toute façon, si vous êtes venu jusqu'ici, c'est que vous avez une raison d'y être. Je vous laisse entrer, de toute façon, je laisse toujours ouvert."
Salut, bonsoir et bonjour à tous ! Je suis The Pighead, membre de la Branche Française depuis 2017 (et j'suis revenue), et ceci est ma Sandbox ! Sandbox où je posterai principalement des traductions, mais aussi quelques créations originales (rapports, contes, autres…).
Si vous voulez me trouver pour critiquer une de mes idées, me demander de l'aide où juste discutailler avec moi, venez me retrouver sur le Discord de la Branche Française, j'y passe quasiment tous les jours et soirs. Ou alors, vous pouvez m'envoyer un MP Wikidot (même si je réponds bien plus rarement).
Sur ce, j'vous laisse voir un peu tout ça et je vous dis "à bientôt" !
Le Docteur Jack Bright regardait en grognant le simple bol devant lui, rempli d'une soupe crémeuse à l'oignon français, l'odeur étant suffisamment alléchante pour donner envie à son assistant de renifler l'air et de se lécher les lèvres. Toutefois, il ne fit rien de plus car il pouvait sentir que le docteur était dans un mauvais jour. La dernière chose dont il avait besoin était de subir l'ire de l'un des Senior Staffs les plus tristement célèbres.
Le vieux docteur se frotta les tympans et retint un grognement, attendant que son mal de tête s'en aille complètement. C'était déjà suffisamment horrible quand il apprit en premier lieu qu'il allait devoir faire un test sur ça et que, pour il ne savait quelle raison, il ne pouvait pas s'y soustraire, malgré tout son pouvoir et son influence. S'il y avait bien une chose que le Docteur Bright ne supportait pas, c'était qu'on lui dise quoi faire ou non. S'il y avait bien deux choses que le Docteur Bright ne supportait pas, la seconde chose, c'était les migraines. Et s'il y avait bien trois choses que le Docteur Bright ne supportait pas, alors la troisième chose était le fait que le bol était rempli de soupe à l'oignon français. Il savait déjà comment ce test allait se passer et il n'allait pas du tout apprécier ça, ne serait-ce qu'un peu.
"Est-ce que tout va bien, docteur ?" L'assistant secoua sa tête et ignora l'arôme délicieux pendant un moment, s'inquiétant pour l'homme au corps grand et jeune.
Bright se tourna pour le regarder alors que la douleur commençait à se calmer. "Ce n'est rien. Je vais bien, Hector. Juste une petite migraine."
Il écrivit quelque chose sur un calepin à la droite du bol, avant de se saisir d'un enregistreur à sa gauche. Il jeta un nouveau regard à Hector et, sachant qu'il devait rester silencieux, appuya sur "Enregistrer".
"Ici le Docteur Jack Bright, enregistrant le log de test SCP-348-3278-1. L'objectif principal de ce test est de découvrir si les effets de SCP-348 peuvent être altérés si la conscience d'un corps vient de quelqu'un ayant un père biologique différent. Pourquoi quelqu'un a-t-il ressenti le besoin de savoir ça est une question à laquelle il faudra répondre un autre jour." Il se demanda s'il devait supprimer cette partie, avant de décider que "oh, et puis merde." Personne n'avait les couilles, ou même un désir, de tenter de le discipliner pour une remarque inappropriée, surtout depuis que tout le monde savait que ça ne l'empêcherait pas de continuer dans le futur.
"A titre de référence, le corps dans lequel je me trouve actuellement, D-7251, était celui de Thiago Branco. Les dossiers montrent que Mr. Branco était très proche de son père. Si tout est correct, et que cette soupe est bien à destination de D-7251, alors je devrais ressentir que 'quelque chose manque'. Au cas, improbable, où un message apparaisse dans le fond, ce sera écrit en portugais."
Il termina l'enregistrement, oubliant de mentionner la question évidente de que se passerait-il si la soupe lui était en fait destinée. Ceux qui avaient le niveau de sécurité adéquat pouvaient le deviner. N'importe qui d'autre pouvait aller s'occuper de ses propres putain d'affaires.
Il prit le bol avec précaution, et le porta doucement à ses lèvres. Il se demanda si la soupe préférée de Mr. Branco était celle à l'oignon français. Peut-être que lui et son père avaient établi des liens à travers des bols de cette soupe durant son enfance. Peut-être que le test se déroulerait différemment par-rapport à ce que Bright avait espéré.
Il avala la plus petite gorgée de soupe possible.
Non. Il n'aurait pas pu avoir autant de chance.
Hector vit le docteur grimacer à cause du goût avant de reposer le bol, prendre son enregistreur, son carnet et son crayon, se lever et sortir rapidement de la pièce.
"Le goût était horrible. Content d'en avoir fini. Vous pouvez prendre le reste, Hector, pour ce que j'en ai à foutre." Avant que son assistant ne puisse émettre ne serait-ce qu'un son, le Docteur Bright était déjà sorti de la salle de tests.
Hector digéra ce qui venait tout juste de se passer, avant de hausser les épaules et de choisir de ne pas poser de questions avant d'avoir terminé la soupe. Il retourna à son bureau avec le bol, fit savoir à la garde de sécurité en service qu'il le ramènerait dans une heure et s'assied à son bureau avec. (Etre l'assistant du Docteur Jack Bright avait donné à Hector certains privilèges qu'il serait inconcevable de donner à d'autres membres du personnel.)
Il la but, cela dura vingt minutes pendant qu'il travaillait, il prit occasionnellement un peu de soupe à l'oignon. Il ne savait pas à quoi Bright pensait, mais cette soupe n'était pas mauvaise du tout. Il était surpris de l'avoir terminée si vite et fut encore plus surpris en voyant qu'un message se trouvait sur le côté du bol.
Il se demanda s'il devait parler de ça à quelqu'un mais, en lisant ça, il décida que ce serait mieux de ne rien dire. Le Docteur Bright finirait inévitablement par savoir ce qui s'était dit et qu'Hector était le premier qui l'avait remarqué et en avait parlé à quelqu'un. Il ne voulait pas penser à comment le docteur pourrait réagir.
Hector reprit le bol, le rendit à la garde et lui dit qu'il était prêt à le remettre dans son casier. Les deux traversèrent les vastes rangées de casiers de confinement, passant à côté de quelques dizaines d'entre eux avant d'en atteindre un étant étiqueté avec une bande avec marqué "348" écrit au marqueur noir dessus. La garde (Katherine, c'était écrit sur son badge) tourna adroitement le cadran et ouvrit le casier. Hector fit glisser le bol à l'intérieur de l'étagère et Katherine referma le casier, faisant tourner le cadran une fois de plus pour faire bonne mesure.
Alors que les deux s'en allèrent pour retourner à leurs tâches respectives, le bol resta dans le casier, le message en bleu délavé dans le dessous du bol toujours visible. Il n'y avait que quelques personnes étant en vie qui pouvaient comprendre le contexte et l'une d'entre elles avait bien fait comprendre qu'il n'avait aucune intention d'y penser plus que ça. Il n'avait pas besoin de le lire pour savoir ce que ça disait.
"Tu as tout à fait le droit de me haïr."
Elle fixa le bol en face d'elle. Des morceaux de céleri, quelques patates et même des palourdes la regardaient en retour, flottant mollement. La chercheuse se tenant à la porte plissa le nez de dégoût.
"Tout ce que vous avez à faire, c'est en prendre assez pour nous dire quel goût ça a", lui dit la chercheuse, Denise, qui voulait rassurer la jeune femme sur le fait qu'elle n'aurait pas à terminer ce qui se trouvait en face d'elle.
La femme regarda encore le bol pendant une seconde avant de répondre. "Est-ce que ça irait si je prenais tout ?"
Denise leva un sourcil mais fit oui de la tête. Pourquoi, seigneur Dieu, voudrait-elle prendre tout ce qu'il y avait dans ce truc ? L'odeur était si horrible que Denise en avait la chair de poule. Ca lui donnait l'impression d'être observée. Comme si on était en train de la toiser. Comment cette femme était-elle capable de supporter cette odeur, sans parler de manger ça ? Denise leva les épaules. Peut-être que c'était juste un changement bienvenu par rapport à son régime habituel. Dieu seul savait que rien ne pouvait être plus plaisant pour elle.
La jeune femme porta le bol à ses lèvres, souffla pour faire s'évaporer la vapeur et goûta son contenu.
C'était chaud et riche mais ces deux mots en particulier étaient les seuls qu'elle pouvait utiliser pour décrire ça. Au sujet de tout le reste, elle ne pouvait pas poser le doigt sur quoi que ce soit d'autre. Elle ne pouvait pas dire si le goût n'était pas si mauvais et que c'était l'arrière-goût qui laissait à désirer et vice-versa. La texture semblait plus épaisse sur ses lèvres mais plus liquide dès qu'elle passa derrière ses dents. Les patates étaient fermes et salées mais au moment où elle avait fini, elle aurait juré qu'elles étaient devenues presque douces, d'une manière ou d'une autre.
Pendant qu'elle transmettait toutes ces informations à Denise, la chercheuse garda un visage aussi sérieux que possible, ignorant son désir de grimacer à chaque fois que la fille s'arrêtait pour prendre une autre gorgée. Heureusement, elle termina rapidement et Denise vint se placer derrière elle, regardant le bol vide par-dessus son épaule.
Il y avait un message au fond du bol. Quand Denise le lut, elle dut faire taire un frisson, remarquant qu'elle avait eu bien plus raison qu'elle ne l'aurait voulu en essayant d'analyser comment le bol la faisait se sentir. Si la jeune femme assise sur la chaise était tout aussi perturbée, toutefois, elle ne le montrait pas.
"Très bien", dit Denise, qui faisait de son mieux pour ne pas montrer à quel point elle était perturbée, "ce sera tout. Vous pouvez vous en aller."
La femme sortit de la pièce, faisant un signe à la garde de l'autre côté de la porte. Ensemble, les deux repartirent vers sa chambre.
Denise s'assied dans la chaise maintenant vide, poussant le bol vers le coin de la table et veillant à ne plus regarder le message à l'intérieur. Elle sortit son bloc-notes et son crayon des poches de sa blouse et commença à écrire ce qu'elle a observé durant le test.
La jeune fille s'assied avec précaution sur son lit, pensant à ce qui venait juste d'arriver. Pour sûr, ce n'était pas le meilleur truc qu'elle avait goûté mais c'était certainement bien mieux que ce qu'elle avait généralement eu depuis longtemps.
Elle tenta de se rappeler son goût exact mais c'était compliqué. Comme si elle devait se rappeler quelque chose s'étant passé il y a des années au lieu de juste plusieurs minutes. Toutefois, le message fut suffisamment clair pour elle et elle se demanda si cela avait un rapport avec la lettre qu'elle avait reçue à son dernier anniversaire. Malgré qu'elle n'aie pu la lire qu'une fois avant qu'on la lui prenne, c'était aussi clair que le jour pour elle.
Elle était certaine que le message venait de la même personne qui lui avait envoyé la lettre. Elle ne savait pas comment il avait fait, mais elle savait que son père, peu importe qui il était, tenait sa promesse.
Ayant décidé de garder ses pensées pour après la sieste, la jeune femme posa sa tête sur son oreiller et se mit à somnoler, rêvant du visage dont elle ne pourrait pas se rappeler au réveil.
Quand SCP-166 fut en sa présence, SCP-348 se remplit de ce qui sembla être de la chaudrée de palourdes comme celles faites en Nouvelle-Angleterre. La chercheuse remarqua une odeur extrêmement déplaisante émanant de SCP-348 mais SCP-166 ne fit aucune mention d'une telle puanteur, si elle l'eut même remarquée.
SCP-166 décrit le goût de SCP-348 de façon vague. Le goût, la texture et d'autres qualités furent notées comme semblant contradictoires et les seuls termes précis utilisés par SCP-166 pour décrire SCP-348 furent "chaud" et "riche".
Il convient de citer également le message s'étant manifesté au fond de l'intérieur du bol, comme cela s'est déjà produit pendant plusieurs tests dans le passé.
Ce message dit, "Je garde toujours un œil sur toi, ma chérie. Chaque jour."
AVIS D'ALERTE : BAGUETTE DORÉE
Le 16/06/2015, à approximativement 8:30, SCP-348 fut rapporté comme ayant disparu de son casier de confinement. À sa place se trouvait une note écrite à la main, disant "Je l'ai juste emprunté. Je vous le rendrai sous peu" et avec un dessin d'une reine noire comme signature. En supposant que la Reine Noire s'apprête à rendre l'objet comme l'implique la note, tout le personnel de sécurité doit s'y préparer. Les protocoles standard de capture d'intrus s'appliquent.
Directrice Tilda D. Leylan
La Reine Noire avait gardé le bol dans une petite armoire pendant trois jours, se disant qu'elle attendrait jusqu'à ce qu'elle se sente "assez malade" pour ça. Elle avait trouvé le fichier de cet objet précis il y a quasiment un an mais cela lui prit des mois et quelques occasions manquées avant qu'elle ne se décide finalement à demander à une de ses Petites Sœurs d'aller le chercher pour elle. Elle ne voulait pas aller le prendre elle-même, par peur que son contenu ne se manifeste pendant qu'elle le tenait. Cela aurait pu la faire se stopper en route. Elle imagina un scénario dans ce genre, avec les équipes de sécurité de la Fondation l'encerclant, la tristement célèbre Reine Noire elle-même, pendant qu'elle restait plantée là, les yeux écarquillés, fixant un bol de soupe.
Elle rigola sèchement face à l'image mentale.
Elle avait senti le rhume venir peu après que le bol soit rentré en sa possession mais elle l'avait laissé empirer jusqu'à ce qu'éventuellement, elle ait l'impression d'avoir une fermeture étanche dans ses narines, du papier de verre lui massant l'œsophage et ne put nier le fait qu'elle était, en effet, "assez malade".
Ouvrant l'armoire, elle prit le bol et le posa sur la table se trouvant au centre de sa cuisine. Elle se demanda si elle devait aussi prendre une cuillère mais décida de ne pas le faire. Elle ne savait pas si elle en avait qui étaient propres présentement et tout ce qu'il faudrait pour qu'elle décide de mettre fin à l'expérience, ce serait quelque chose d'aussi simple que ne pas vouloir manger de la soupe avec une cuillère sale.
S'asseyant à l'avant de la table, elle fixa ce qui avait rempli le bol en face d'elle. Il y avait quelques won-tons ainsi que des bouts de porc et d'oignon. Elle fixa le tout pendant un bon bout de temps avant de finalement respirer profondément et de porter le bol à ses lèvres.
Elle dut retenir quelques larmes quand elle sentit à quel point la soupe était froide. Elle s'y attendait. La sensation était similaire à celle de se faire percuter par un semi-remorque mais elle s'y attendait. Elle inclina le bol un peu plus, avalant certains des won-tons, des bouts de porc et d'oignon. À chaque fois qu'elle mâchait ou que quelque chose passait sur sa langue, elle tentait d'estimer quel en était le goût exactement mais ce n'était rien qui allait au-delà de ce qu'elle attendait d'une soupe aux won-tons. Elle s'y était aussi attendue mais ça ne l'avait pas empêchée d'espérer ressentir n'importe quelle sorte d'émotion. N'importe quoi, peu importe que ce soit bien ou mauvais, du moment qu'elle ne s'y attendait pas.
Mais la soupe resta froide et les morceaux de porc et d'oignon n'avaient rien de spécial. Elle se sentait peut-être un peu mieux au niveau de la gorge et son nez était un peu moins bouché mais il n'y avait rien au sujet de ce repas qui était inattendu pour elle.
Elle se mit à fixer le mur en face d'elle pendant quelques minutes, se demandant quoi faire désormais. Le bol finirait éventuellement par être rendu. Elle avait promis qu'elle le ferait, après tout, elle avait une image et une réputation à maintenir. Elle commença à penser à ce qu'il faudrait faire pour éviter la sécurité, inévitablement renforcée, et pouvoir reposer le bol dans son casier. Rien qu'il ne lui était impossible de faire si elle avait suffisamment de temps pour tout planifier. Soupirant, elle se leva, s'apprêtant à retourner à sa routine comme elle s'y attendait mais le faisant bien plus tard que ce qu'elle avait estimé.
Mais à ce moment-là, elle posa à nouveau son regard sur le bol. Et ce qu'elle y vit était quelque chose auquel elle ne s'était pas attendue du tout.
Le fichier avait dit qu'il était rare pour des sujets adultes et, étant donné qui était-ce (ou, si certaines des hypothèses qu'elle avait vu étaient véridiques, qui est-ce que le bol imitait), elle ne pensait certainement pas en avoir un de la part du bol.
Mais c'était maintenant là, clair comme le jour, en lettres bleues délavées. C'était écrit en anglais, ce qui faisait sens pour elle. Il connaissait le mandarin mais il préférait utiliser sa langue maternelle quand il lui parlait, vu qu'elle et sa mère se moquaient des fois de ses fréquents abus de la langue chinoise. Elle pensa qu'elle était peut-être même en train de regarder son écriture à lui, mais avec sa vue se brouillant rapidement, c'était compliqué pour elle de le voir.
"Je ne t'ai pas oubliée, Alison."
Alison Chao se mit à pleurer en silence, chaque larme tombant dans le bol et se tassant au fond. C'était ce qu'elle voulait. Quelque chose qui la surprenne. Quelque chose qui la prenne au dépourvu. Elle ne l'aurait pas regretté si le message lui avait dit qu'il l'avait oubliée. Peu importe à quel point elle aurait été dévastée, ça aurait été mieux que de ne pas savoir, pour sûr. Mais il se souvenait d'elle. Il pensait toujours à elle. Peut-être même qu'il l'aimait toujours.
Alison respira profondément et se ressaisit. Elle réalisa que ses lèvres tremblantes s'étaient tordues en un sourire. Elle essuya ses larmes, porta son index et son majeur à ses lèvres, les embrassa doucement et les pressa contre le message.
Alors qu'elle remettait le bol dans l'armoire, elle se rendit compte d'une autre chose qu'elle n'avait pas anticipé. Malgré le fait que cette soupe avait été médiocre, elle se disait quand même que ce serait sympa d'avoir ça pour le dîner. Et peut-être aussi pour le déjeuner de demain.
Elle avait prévu de garder le bol pour seulement une journée ou deux, mais elle était sûre qu'une semaine sans l'objet n'allait pas pousser quelqu'un à la Fondation à prendre des mesures drastiques. Rien qu'elle ne puisse gérer, dans ce genre de cas. Ils pourraient faire tous les chichis qu'ils voudraient : elle passerait le week-end de la Fête des Pères avec son père.
AVIS D'ALERTE : JAUNE
Le 22/06/2015, à 13:30, SCP-348 fut retrouvé à nouveau dans son casier de confinement. Une lettre à destination d'un des Staffs Senior fut retrouvée collée sur le devant du casier. Le personnel de sécurité cherche actuellement des évidences qui pourraient mener à l'arrestation de la Reine Noire ou de n'importe lequel de ses associés, bien que rien de significatif n'ait été trouvé pour l'instant.
Le niveau d'alerte a été baissé en Jaune et les protocoles de sécurité ont été ajustés en conséquence.
Directrice Tilda D. Leylan
“Donc, tu dis qu’on ne peut pas mettre fin aux effets de 826 jusqu’à ce que…”
“Jusqu’à ce que quelqu’un finisse l’intrigue principale, oui.”
“Et nous ne savons toujours pas où le skip… se cache dans le lieu de l’action.”
“C’est vrai aussi.”
“Mais que s’est-il passé, bon sang ? Ça n’a jamais dégénéré à ce point jusqu’à maintenant.”
“Pour autant que nous sachions, faire interagir l’objet avec le livre et des supports électroniques correspondants a provoqué l’anomalie. Nous n’avons jamais testé 826 avec d’autres formats en rapport avec le thème donné.”
“… Bordel. Et maintenant ?”
“Je suggère que nous envoyions une force expéditionnaire pour récupérer l’objet. Cependant, nous ne pouvons envoyer qu’un seul agent à la fois à cause de la nature du lieu où se déroule l’action. Nous avons envoyé une équipe de trois hommes et ils ont explosé.”
“Qu’est-ce que.”
“Néanmoins, nous avons découvert qu’il était possible de récupérer des objets inorganiques du décor et les garder indéfiniment dans notre monde. Bien que nous pensions qu’ils se dégraderont et disparaîtront une fois le portail fermé, je crois que cela nous donne un… comme qui dirait, un code de triche, pour retrouver SCP-826.”
“… quel genre d’"objets inorganiques" ?”
“Viens avec moi, s’il te plaît. Nous avons des préparations à faire.”
Le docteur Django Bridge avait proposé que les Serre-livres soient contenus dans son Site pendant quelque temps. Bien que le Site-66 soit identifié comme un Bio-Site, il abritait divers objets SCP qui étaient tantôt organiques et tantôt inorganiques. Bien sûr, il faisait cela dans l’expectative que les autres docteurs s’occuperaient de leurs affaires et pas des siennes. Et, comme toujours, tout foire.
“Je ne suis pas un agent. Pourquoi est-ce que je dois-”
“Par le passé, vous vous êtes révélé être un expert lorsqu’il s’agit de la situation actuelle de l’objet”, dit l’assistant de recherche roux.
Bridge était poussé dans le couloir, en direction de la zone inutilisée du Site par plusieurs plusieurs agents et Steve, l’assistant de recherche.
“Ça n’a même pas de sens. Qu’avez-vous fait à mon site ?!”, dit Bridge, furieux.
“Écoutez, je ne fais que suivre les instructions qu’on m’a données, mon doc veut que vous le fassiez.” Ils tournèrent à un coin et atteignirent la porte d’une salle de tests.
“Je ne sais même pas ce que vous autres faites.”
“Mmh, désolé. Prenez juste les instructions et le sac à dos.” Et, sur ce, un agent souleva et plaça un large sac à dos dans les bras de Bridge et celui-ci reçut le papier dans ses mains.
“… Bien. Peu importe. OK. Je vais la faire, votre foutue mission.”
Alors que tous s’écartaient, Bridge regarda le portail. Une porte de lumière blanche qui donne accès à cette connerie inconnue. Il prit une profonde inspiration, puis poussa un long soupir. Bien sûr, il avait foiré quelques trucs. La bourde avec le lézard et le ticket, ce n’était pas très judicieux. Prendre des photos du Ver Accoucheur portant des chapeaux amusants ? Oui, bon, c’est stupide. Mais que DIABLE avait-il fait pour mériter ça ?
Tant pis. Après plusieurs minutes d’appréhension et de réflexion, il équipa le sac à dos sur ses épaules et entra dans le portail.
“Donc, pourquoi est-ce que le gars qui a provoqué ces conneries avec le ticket va entrer là-dedans pour retrouver ce skip ?”, demanda l’Agent Dodridge, appuyé contre un mur, regardant Bridge sur des écrans.
“Eh, ça ne peut pas faire de tort. Dans le meilleur des cas, tout et tout le monde revient indemne. Dans le pire des cas, il meurt”, dit l’Agent Lament en haussant les épaules. Il s’assit au bureau et se sentit à l’aise.
“Certes, mais l’un d’entre nous n’aurait-il pas plus fait l’affaire ? Ce mec est un foutu… archiviste ? D’après son dossier.”
“Jette-lui un os. Il l’appréciera s’il survit.”
Bridge ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Une chambre ; un lit dans un coin, un ordinateur… Une télévision et une console Super Nintendo au milieu du sol, c’est légèrement étrange. Bridge haussa les épaules. Des escaliers dans le coin de la pièce. Quoi… ? Peu importe.
Il descendit les escaliers et aperçut une femme assise à une table. OK. Elle n'a pas l'air hostile.
“… bonjour ?” Il tapota l’épaule de la femme. Elle se retourna et sourit.
“Bon. Il arrive qu’un jour le fils aimé quitte la maison. C’est la vie ! Le Professeur Chen te cherche. Il est dans la maison voisine.”
Il se figea pendant un instant, fixant la femme, avant de sortir en courant par la porte d’entrée et de regarder autour de lui. Un bâtiment plus grand sur la gauche, des champs vides sur la droite, une petite palissade juste devant lui, de l’eau de l’autre côté de celle-ci. Il lâcha le sac à dos et lut finalement le papier que Steve lui avait donné.
Dr Bridge. Vous trouverez dans le sac à dos tout l’équipement dont vous avez besoin pour mener à bien cette mission, une photographie de SCP-826 et des sandwichs. S’il vous plaît, retrouvez SCP-826 aussi vite qu’humainement possible et évitez la destruction complète du moindre objet qui vous a été fourni. Si nos théories sont exactes, vous mourrez si vous provoquez un “game over”.
- Agent Lament
Dans le sac, il trouva six sphères rouges et blanches, numérotées de 1 à 6.
“… Ma mission est un Nuzlocke sur Pokémon Rouge avec une équipe hackée. Allez vous faire foutre.” Il se tourna et se mit en marche vers le nord. Il posa un pied dans les hautes herbes qui lui arrivaient au genou.
“Hé toi, là ! Ne pars pas !” Il se stoppa. Il se retourna et vit un vieil homme vêtu d’une veste de laboratoire s’approcher. “C’est super dangereux !” “Allez-vous-en-” “Des Pokémon sauvages infestent les hautes herbes ! Il te faut un Pokémon pour te protéger.” “Vraiment, je ne-” “J’ai trouvé !” “Arrêtez-” “Suis moi !” “Non, putain-”
Chen traîna Bridge à son laboratoire. À côté de lui se trouvait un enfant à la mine renfrognée. “Pépé ! J’en ai marre d’attendre !” “Régis ? Heu… Ah, c’est vrai ! Je t’ai dit de venir… Tiens, Django !”
Bridge ignora le scénario, il tapait du pied d’impatience. Dès que Chen eut fini de parler, il se retourna pour partir.
“Une minute, Django ! Voyons lequel de nos Pokémon est le plus fort ! Allez, viens te battre, minable !”
Avec une lueur soudaine, un Salamèche apparut devant Bridge. Il prit la Ball #1 de sa ceinture et -
Un éclair de lumière ; un éclair de rouge ; une énorme et monstrueuse chose apparut. Une voile dorsale parcourait son dos ; sa bouche était remplie d’énormes dents rougeoyantes ; sa figure aveugle, dépourvue d’yeux ; sa bouche immobile, capable d’imiter force voix.
“… Mon Dieu.”
“… C’est quoi ce bordel”, souffla sèchement Dodridge.
“Je pense que c’est celui dont on a extrait les poumons. Dans le monde du jeu, il ne tuera pas Bridge. Je pense.”
“… Vraiment ? VRAIMENT ?”
La chose rit de Salamèche en prenant quatre voix distinctes. Salamèche frissonna, courut vers la chose et lui asséna un coup de griffe qui lui parcourut tout le visage.
INTIMIDATION de SCP-939 réduit l’ATTAQUE du SALAMÈCHE ennemi ! |
L'ATTAQUE de SALAMÈCHE baisse ! |
SALAMÈCHE lance GRIFFE ! |
Des messages du jeu reçus par télépathie. Il est temps d’en finir.
“Scrontch !”
“Et bien, c’était violent”, remarqua Lament.
“Mais tu t’attendais à quoi, au juste ? Que peut-il faire d’autre ?!”
Trois heures plus tard, Bridge se baladait dans Azuria, dans le Centre Pokémon. Il passait sa tête dans chaque bâtiment, inspectait chaque bibliothèque, chaque PC, sans trouver 826. Il AVAIT quand même le Badge Roche. Sherman s’était occupé de Pierre.
En entrant dans l’Arène, il jeta une balle dans la piscine. Trois minutes plus tard, il sortit, Bob le suivait en sautillant. En route pour le Pont Pépite !
“Il apprécie beaucoup trop.”
“Eh, laisse-le s’amuser un peu.”
“Non, regarde-le. Ce sont des crimes de guerre. Ils ont fondu.”
Trois autres heures plus tard, Bridge sortait de l’Arène de Céladopole avec Lazerbeak qui planait juste derrière lui.
“T’es badass, Laze. Comment connais-tu Aile d’Acier ? Ce n’est qu’à la deuxième génération que c’est apparu.”
“SCRAW !”
“Quel bruit horrible.”
“Pourquoi l’écoutent-ils ?”
“J’sais pas.”
“Non, cette chose ne bouge même pas jusqu’à ce qu’il fasse nuit. Comment apprivoiserais-tu l’un d’entre eux ? Zéro Soixante-Quinze est un Keter à très haut risque. C’est quoi le problème avec ces docteurs ?”
“Honnêtement, je n’en ai aucune idée. Ce n’est pas moi qui ai rempli les formulaires. Steve a lancé des dés et a utilisé les numéros pour déterminer quels SCP devaient être réquisitionnés pour subir des tests.”
“… putain, Steve.”
Bridge sortit de l’Arène de Safrania sur les épaules de Pazuzu. Le corps desséché, frémissant, frissonna et tressaillit. Bridge et le reste de l’énorme bête aranéiforme l’ignorèrent.
“Tu m’épates, Pazuzu. Putain, tu l’as décapité, cet Alakazam, avec ta dernière Plaie-Croix. Je ne suis pas du tout étonné que tu sois de types Ténèbre et Insecte, et je ne te demande même pas pourquoi tu as des attaques qui ne sont pas de cette G
génération. Continue juste à botter des culs.”
“Hhh-”, fit le cadavre en toussant. “Sh-K !-ssss” hurla la bête.
Ils se mirent en route vers la Route 19.
“… Nom d’un chien. Ce truc a mangé ce foutu mime.” Dodridge s’affala sur un siège.
“MONSIEUR Mime, pour être précis.”
“Ta gueule. Juste ferme-la. Je me sens malade.”
“… je me demande… ” Bridge était appuyé au comptoir du Centre Pokémon de Cramois’Île, attendant que la machine de soin ait fini. Les gars de l’Arène d’Auguste, ce sont c’étaient des bébés.
“… tant pis.” Il prit ses Balls, sortit du Centre et appela Lazerbeak pour qu’il l’emmène à Jadielle par les airs. En atteignant le Centre Pokémon, il alla vers le nord et aperçut un homme dégarni couché à même le sol.
“Ahh, un petit somme, un bon café et hop ! La pêche pour la journée ! Mais bien sûr que tu peux passer ! Mais au fait… Tu es pressé ?”
“Non.”
“Je vois que tu as un Pokédex. Attrape un P̵̛͜o̶͜͠k̴̡̡éḿo҉ņ͝ ̀é͠͝t́͞ ̴́̕l̴̕̕e̴ ̛́͞P͢o͟͝͡k͏͡éd͠e̵͠x҉̴ s͏͞era͠ ̢m̀i͢ş ̶a̸̕ut҉o̴m̵͜at̶i҉҉q͏͝u͜͢e̵̢͘m̶̧̨e͏̸͞n҉̧t̶̶̨ ͘à̛ j̵̛ǫ͟u҉r̴.͠ ͏Q͟u̕…̕͠ ́̀Q͠U̷҉O̸͠I̶̢̛ ̵͜͠?͜ T̨̛͝u͢ n͢e҉ ̀͠͡s̡̛͟a̡i̧̛s ҉́͝p͝as̶͞ ̨͢c̴o̧҉m̡͢m͝é͠ņ̶t̸̢͜ a͟t̀tr̡͠҉a͟҉p̸e҉̵r̴͡͞ ͠u̷͢n ҉P̶̨ò̀k̵͝é̀mo̴̢̡n̷̡ ͞?̛ ̀̀J͞҉’́v̴a̛͝i̸͝s̨͢ ̸̴t͏’̷͢mo͡҉̛n̸̛͞t̷r̛͡e̕͝ŕ.̷̛”
Bridge soupira et attendit. Un frisson lui parcourut l’échine…
Attends, quand le ciel est-il devenu si sombre… ?
Un ASPICOT sauvage apparaît ! |
Attaque |
Objet |
Poké Ballx50 |
VIEIL HOMME utilise Poké Ball ! |
Top cool ! ASPICOT est capturé ! |
“Oh merd-”
L’homme trembla et se retourna vers Bridge ; sa peau était grasse, son sourire horrible et lourd de sous-entendus ; ses cheveux rances et lissés, une puanteur de mort régnait. Il flottait légèrement au-dessus du sol, de l’ichor noir tombait goutte-à-goutte sur la terre, brûlant et sifflant comme dans bien des cauchemars.
“D’̵̶̧a͘͞b͢o̢̕ŗ͞d͞,͝ ̵͜í̢l̨҉ t̷͟e̛͞ ̵̀f̀a͟͏̢u̵͠͠t́͏ ̧́à̡f͜͢f̴̧̀a̵͘i̛͢b͜l͠į̴r̷̛ ̢͘le ̡P̷̡͢o͟k̛͜ém͟o̷̢͘n ̧͜d͟é͟ş̸̧i͞r̢͘ę́͘͟.̀҉͢”
“… Nope.”
Bridge se cassa de là sur le dos de Lazerbeak et retourna à Cramois’Île. Il se dirigea vers le littoral, jeta Welker à l’eau et grimpa sur ses épaules.
Ils nagèrent quelques minutes en faisant des allers-retours, tout en suivant la côte. Ensuite… quelque chose apparut. Sans prévenir, le ciel s’assombrit ; un grand amas de code bugué se matérialisa devant Bridge et Welker.
Un MISSINGNO. sauvage apparaît ! |
INTIMIDATION de WELKER réduit l’ATTAQUE du MISSINGNO. ennemi ! |
“Début du reconfinement de Thêta-Prime”, marmonna Bridge avec un sourire alors qu’il sautillait dans les bas-fonds. Welker entreprit de chanter des comptines pour enfant, ses dents devenaient de plus en plus rouges ; le Pokémon bug commençait lui à émettre une lumière crue.
“C’était quoi ce bordel.” Dodridge pâlit.
“Ne me dis pas que tu ne t’y attendais pas”, dit Lament en soupirant, le coude appuyé sur le bureau.
“… Comment… non. Il combat des maths. Il a intimidé des maths.”
“Je vais regarder sur SCiPnet pour voir s’il y a eu brèche de confinement. Calme-toi et laisse-moi chercher 106.”
Deux heures plus tard, Bridge sortit de l’Arène de Jadielle. Johnny le suivait. La ville brûlait, des fissures se formaient dans le ciel, le Pokémon bug s’enfuit. Le Vieil Homme n’était nulle part.
“Essence.”
“Non.”
“ESSENCE.”
“Johnny, dit-il après s’être retourné, cesse de geindre. On va se barrer d’ici.”
“… il… ”
“Continue de regarder.”
“Il vient de…”
“Ouais. Chuut. Rien sur 106. Il n’a même pas bougé.”
“Enfin…” Bridge contemplait l’imposant bâtiment qui se trouvait devant lui. Cela faisait dix heures qu’il se trouvait dans le jeu. Il était épuisé, avait faim et devait pisser. “La Ligue Pokémon. Merci d’avoir battu toute la Route Victoire, Welker.”
“Merci d’avoir battu toute la Route Victoire, Welker.”
“Ta gueule.”
“Ta gueule.”
“Toi même.”
“Toi même.”
“Bwahahaa.”
“OK, c’était ultra effrayant.”
“On va l’incinérer.” Dodridge fit abattre son poing sur la table, tout en observant l’écran.
“Quoi, Welker ?”
“MAIS À QUOI TU PENSAIS ?”
“Bienvenue à la Ligue Pokémon !”, souhaita une femme à lunettes à Bridge une fois qu’il eût passé les portes et la salle de repos. La salle était gelée et contenait une piscine très profonde sur laquelle flottait une plateforme de glace. “Je zuis Olga du Conzeil des 4 !”
Bridge soupira en laissant tomber une Ball qui émit un éclat de lumière. La plateforme craquait sous le poids incroyablement élevé de Bob. “Je zuis la maîtrezze des Pokémon de glaze !” Olga rit. “Et la glaze… Z'est drop fort ! Tes Pokémon zeront à ma merzi une fois gelés ! Ach ! Ach ! Ach ! Z'est parti !”
“Bob, utilise Acide.”
BOB lance ACIDE ! |
OLGA DU CONSEIL DES 4 fait appel à LAMANTINE ! |
Coup critique ! Le LAMANTINE ennemi est K.O. ! |
OLGA DU CONSEIL DES 4 fait appel à CRUSTABRI! |
Coup critique ! Le CRUSTABRI ennemi est K.O.! |
OLGA DU CONSEIL DES 4 fait appel à FLAGADOSS ! |
Coup critique ! Le FLAGADOSS ennemi est K.O. ! |
OLGA DU CONSEIL DES 4 fait appel à LIPPOUTOU ! |
Coup critique ! Ce n’est pas très efficace… |
Le LIPPOUTOU ennemi est K.O. ! |
OLGA DU CONSEIL DES 4 fait appel à LOKHLASS ! |
Coup critique ! Le LOKHLASS ennemi est K.O. ! |
Un Lamantine apparut avec un éclat lumineux et plongea dans l’eau. Bob fit de même, il nageait en-dessous du ponton. L’eau commença à se troubler et le ponton à craquer. Peu après, Lamantine remonta à la surface et retourna dans sa Ball. Il y eut un autre éclat de lumière et un plop à l’endroit où Crustabri referma sa coquille et plongea ; il revint vers Olga avec une lumière rouge peu après.
Le ponton commença à se disloquer et à couler. Le Lippoutou d’Olga lança plusieurs Lasers Glace dans l’eau et des vagues télékinétiques frappèrent la piscine ; ni les attaques Glace ni celles de type Psy ne purent toucher l’escargot à l’agilité irrationnelle. Très vite, la plateforme céda sous Lippoutou qui tomba dans l’eau. Encore un éclair rouge, puis blanc et à nouveau rouge, et le Lokhlass tomba parmi les restes du ponton en train de couler.
Bridge s’étira, se mit en marche puis courut vers la prochaine porte. Dans une manœuvre de dernière seconde digne d’Indiana Jones, Bridge se glissa sous la porte menant à Aldo qui se fermait et fit rentrer Bob dans sa Ball.
“Pardon de t’avoir mis un vent glacial, mais on m’attend.”
“Je vais le tuer.” Dodridge clignait des yeux nerveusement.
Lament éclata de rire.
“J’vais le buter direct dans son sommeil.” Double clignement.
“Moi, c’est plus le choix des attaques qui m’énerve. Zéro Sept Cinq est caustique, pas acide”, songea Lament à voix haute.
“Y a-t-il seulement une putain de différence ?”
“Chuut… chut. Laisse-moi la science, Jason. C'est mieux comme ça.”
"Je suis Bruno, du Conseil des Quatre !", hurla l'homme torse nu assis au centre d'une pièce pleine de rochers et de terre. "Grâce à un entraînement rigoureux, les individus et les Pokémon peuvent devenir plus forts, sans limite !"
Bridge lança la balle où se trouvait Sherman. Une lumière blanche éclatante, le bruissement des feuilles et une gigantesque pile de petit bois s'entassèrent sur sa partie de l'arène.
"J'ai vécu et j'ai combattu avec mes Pokémon Combat ! Et cela ne changera jamais !". Un Onix jaillit du sol. Onix était de type Roche/Sol.
"Django ! Nous allons t'écraser grâce à notre pouvoir supérieur ! Hoo ha !"
"Sherman, Tranch'Herbe !", ordonna Bridge.
SHERMAN utilise TRANCH'HERBE ! C'est super efficace ! |
L'ONIX ennemi utilise ARMURE ! La défense de l'ONIX ennemi augmente ! |
SHERMAN utilise TRANCH'HERBE ! C'est super efficace ! L'ONIX ennemi s'évanouit ! |
BRUNO DU CONSEIL DES 4 envoie TYGNON ! |
Le TYGNON ennemi utilise POING FEU ! |
C'est super efficace ! |
SHERMAN, reviens ! |
En avant ! JOHNNY ! |
JOHNNY utilise FEU D'ENFER ! |
Coup critique ! Le TYGNON ennemi s'évanouit ! |
BRUNO DU CONSEIL DES 4 envoie KICKLEE ! |
Le KICKLEE ennemi s'évanouit ! |
BRUNO DU CONSEIL DES 4 envoie ONIX ! |
Ce n'est pas très efficace… |
L'ONIX ennemi s'évanouit ! |
BRUNO DU CONSEIL DES 4 envoie MACKOGNEUR ! |
JOHNNY, reviens ! En avant ! BEC-LASER ! |
"BONJOUR, BONJOUR…DR CAPTOR EST-CE QUE CE TRUC MARCHE ?"
"ouai2, iil marche."
"PEU IMPORTE. A-HEM. BIENVENUE À TOUS AU PREMIER BARBECUE ESTIVAL ANNUEL DE LA FONDATION. LE PERSONNEL SENIOR DU SITE-19 TROLL PRÉSENTE UN CHALEUREUX ACCUEIL À NOS COLLÈGUES HUMAINS… "
"plus vvite !"
Le Dr Vantas jeta un regard furtif qui aurait pu souder une porte fermée.
"…PRÉSENTE UN CHALEUREUX ACCUEIL À NOS COLLÈGUES HUMAINS DU SITE-19 DE LA SESSION BÊTA. NOUS ESPÉRONS QUE CE PARTENARIAT PORTERA SES FRUITS DANS LE …"
"Ouais, plus vite !" hurla le Dr Bright depuis l'arrière de la foule.
"…SES FRUITS DANS LE…"
"je pourrais écrire un meilleur discours et en plus réduit de moitié !"
"…FUTUR…"
"Je n'ai pas changé d'univers pour écouter ton blabla ! Va à l'essentiel !" Bright avait maintenant au moins trois membres du personnel troll féminin autour de lui.
Le Dr Vantas n'avait rien dit cette fois. Quelque chose rompit derrière ses yeux jaunes. Un doigt était tendu, tremblant de colère, au troll aux mèches mauves.
"DIX RÉVOLUTIONS J'AI TRAVAILLÉ AVEC CET ABRUTI. DIX. PUTAIN. DE RÉVOLUTIONS. QUE QUELQU'UN ME DÉBARRASSE DE LUI. JE LE PAIERAI."
Il y eut un court silence très gênant.
"VOUS SAVEZ QUOI ? MERDE. ÇA SUFFIT AVEC CETTE PUTAIN DE FICHE." Vantas jeta sa fiche sur le côté. "ALLEZ FOURRER VOTRE ÉVACUATION PROTÉIQUE AVEC DES PRODUITS CARNÉS GRILLÉS À LA CON, SALES CONNARDS SUCEURS DE SAILLIE INUTILES."
—
"Camarade, tu es fait comme un mur de briques. Un fin spécimen de la mère patrie." Strelnikov avait déjà descendu deux sandwichs au rosbif et trois verres de vodka. Le Chef de la Sécurité Equius s'interrompit pour regarder le Russe déjà ivre.
"D —> Oui, je suis plutôt…FORT"
"Voyons ça." Strelnikov remonta sa manche et posa son coude sur la table. "Je pense que tu pourrais être surpris, mon gris camarade." Le troll eu un sourire montrant ses dents brisés et s'assit en face de l'agent. Il était déjà en train de suer.
"D —> Nous le ferons en trois manches je suppose"
"Et un shot pour chaque défaite."
—
"et pourquoi donc"
"Oh, eh bien voyons voir". Rights compta sur ses doigts. "De un, tu es un immense connard. De deux, c'est la troisième fois que tu me dragues aujourd'hui et trois, tu es, pour être polie, putain de glauque."
La lèvre inférieure du Dr Ampora trembla tandis que Rights s'éloignait. Le Dr Peixes lui tapota l'épaule.
"Allons, allons, tu vas bien finir par trouver quelqu'un."
"nan nan nan nan à partir de maintenant, je suis foutu, je serai seul pour toujours"
"Tu es une vraie mauviette, tu le sais ?"
—
Gears never wanted anything beyond bread and water. A seat was unnecessary, even. He preferred to stand and watch.
"d0cteur gears je supp0se"
Il vit un androïde aux cornes de bélier se tenir devant lui.
"C'est exact."
“je suis le d0cteur medig0 mark ii”
“Bonsoir, Dr. Medigo.”
The two stood there without talking for several minutes.
“Vous n'avez pas l'air de participer à cette petite réunion,” dit finalement Gears.
“cest un peu ennuyeux mais cest pas grave je supp0se”
“Je le vois bien.”
—
“Donc c'est à cela que servent les seaux. Très intéressant, Docteur Maryam, s'il vous plait, continuez.” dit Bright avec un sourire.
—
“UGH. ÇA ARRIVE À CHAQUE PUTAIN DE FOIS.” Le Dr. Vantas s'assit en face de Clef.
“Être entouré par une bande de connards qui peuvent à peine faire leur boulot fait partie du travail,” dit Clef, léchant la sauce sur ses doigts.
"PREACH IT, BROTHER.”
“You know, I think we could really make that staff exchange program you mentioned last e-mail work. Eh, Crow, viens là, assieds-toi.”
Crow padded over and hopped up onto the bench. Vantas looked like he was about to say something for a moment, and then thought better of it.
“I was saying how a staff exchange program could work wonders for both of us.”
“If the O5 board would approve it, I’d be the first one on the list.”
“IF THEY DON’T CLEAR IT, I’LL DO IT ANYWAY. ANYTHING TO GET AWAY FROM THESE IDIOTS. JUST MAKE SURE YOUR PEOPLE READ THE GODDAMN FINE PRINT AND KNOW THAT WE DON’T REALLY CARE IF THEY LOSE LIMBS, OR ORGANS, OR LIFE.”
“Je suis certain queI’m sure that can be worked out,” Crow said.
“:33 < oh te voilà karkitty !”
La tête de Vantas cogna la table avec une force importante. Le Dr. Leijon s'assit près de lui, portant un très gros, très rare steak dans son assiette et un chat dormant sur son épaule..
“JE T'AI DIT DE NE PAS M'APPELER COMME ÇA AU BOULOT.” Il n'a pas levé sa tête.
“:33 < oh, quelqu'un s'est réveillé du pied gauche ce matou.”
Clef et Gears échangèrent un regard, l'air de dire "Ouep, c'est elle qui porte la culotte."
—
There was no cheering over at the bocce game. Or any talking at all, actually.
L'Agent Yoric, le Dr. Nitram, et le Dr. Makara étaient les seuls joueurs restants. Ils n'avaient tous plus qu'une seule boule. Et elles étaient toutes à la même distance du cochonnet.
La tension était telle qu'on pouvait la couper avec une cuillère.
Comme le Dr. Makara l'exprima de manière si éloquente, “LeS bOcCe SoNt UnE pUtAiN d'AfFaIrE sÉrIeUsE, fIlS dE pUtE."
—
“Et c'est pourquoi nous ne devons jamais laisser 447 toucher un cadavre.”
“FASCINANT. AVEZ-VOUS DÉJÀ ENVISAGÉ…" La seconde moitié de sa phrase fut noyée par une énorme explosion. Charging through the smoke was a humanoid… thing, with a black carapace, a harlequin hat, wings tentacles, and a sword. It was riding 682. Following close behind was the figure of a troll wearing a bright orange sweatshirt with a sun on it, laughing maniacally. She had lassoed 682 with a length of cable and was now being dragged around on roller skates.
"Tu ne m'attraperas jamais vivante, Redglare ! Jamaiiiiiiiis !!!!!!!!", elle cracha à l'air de pique-nique.
"C3ST CL41R3M3NT CONTR3 L3 PROTOCOL3 ! J3 V41S D3M4ND3R T4 PUT41N D3 R3TRGR4D4T1ON POUR C3T 4CT3, S3RK3T !" Le Dr. Pyrope bondit de sa table et commença à chasser le lézard, la troll et Jack, agitant frénétiquement sa canne.
Il y eut plus d'explosions et de bâtiments effondrés.
"EH BIEN." Vantas salua Clef et Crow. “SI VOUS M'EXCUSEZ POUR UN INSTANT, MESSIEURS.”
Il tomba à genoux et cria, brandissant ses poings vers les lunes dans le ciel. Le volume était terrifiant.
“VRIIIIIIIISSSSSSKAAAAAAAAAAAAA !”